Mercredi 29 octobre
20h30 🎬 Soirée d’ouverture et projection (tout public – VOSTFR) : Frybread Face and me
Années 1990. Benny, qui a grandi à San Diego, est envoyé chez sa grand-mère et d’autres membres de sa famille dans une réserve navajo en Arizona, le temps d’un été. Benny joue à la poupée et est obsédé par Fleetwood Mac. Il se rapproche de sa cousine Dawn, alias Frybread, et apprend à travers elle non seulement l’histoire de sa propre famille, mais aussi celle de sa culture amérindienne. Le film a été produit par l’acteur et cinéaste néo-zélandais Taika Waititi (Thor: Ragnarok, Jojo Rabbit).
Projection suivie d’un échange
C’est le premier film de fiction de Billy Luther qui descend des peuples Navajo, Hopi et Pueblo de Laguna. Luther a étudié le cinéma au Columbia College de Chicago , puis au Hampshire College d’Amherst, dans le Massachusetts. Il a travaillé au Musée national des Indiens d’Amérique du Smithsonian à New York, où il a contribué à la production du Festival du film et de la vidéo amérindiens du musée. Depuis 2022, il a réalisé plusieurs épisodes de la série policière Dark Winds qui se déroule en pays navajo.
Jeudi 30 octobre
13h45 🗣️ Table ronde (tout public) : Le pow-wow, son rôle culturel et cultuel
Quand on parle de pow-wow aux Européens, bien souvent la seule image qui vient en tête est celle d’Indiens costumés en train de danser. C’est juste. Mais c’est loin d’être tout ! Les pow-wows sont plus nombreux que jamais
en ce début de XXIe siècle dans les réserves amérindiennes. On vient des états voisins pour y participer. Nombre de Visages Pâles y affluent également. Pourquoi ? Que symbolisent ces rendez-vous pour les peuples amérindiens ?
Quels sont leurs rôles ? Culturel ? Cultuel ? Comment ont-ils évolué au fil des siècles ?
En présence de Darnell et Smokey Rides at The Door, John et Joe Syrette, Tanya Bird et Rodney Stanger.
14 h 🪶 Atelier (jeune public – 8/12 ans) : L’évolution de l’image des Amérindiens dans la BD francophone
L’image de « l’Indien » dans la BD francophone : des clichés et des visions qui évoluent. Au travers d’explications simples, d’exemples visuels et d’activités participatives, venez découvrir comment la BD francophone a représenté
les Premières Nations d’Amérique au fil du temps !
Atelier animé par l’association Vent d’Images. 12 places, gratuit (matériel fourni). Réservation obligatoire. Durée 1h30. Réservé aux enfants de 8 à 12 ans.
16 h 🎬Projection (jeune public – VF) : Les 4 Âmes du Coyote
Des activistes amérindiens s’opposent à un projet d’oléoduc sur leur territoire ancestral. Le soir autour du feu, ils se réunissent autour de leur Grand-Père qui leur fait le récit de la Création. Le conte rappelle à tous la place de l’Homme sur la Terre et son rôle dans la destruction de la nature.
Le réalisateur, hongrois, raconte, pour l’anecdote : « Quand la Hongrie était un pays communiste, derrière le Rideau de fer, notre accès à la culture était très limité : peu de livres, séries et films, mais les livres sur les Indiens étaient très, très populaires auprès des gamins à l’époque. Je crois que c’était même officiel, le régime avait beaucoup de sympathie pour eux parce qu’ils combattaient l’armée américaine, au fond. Et comme les communistes n’aimaient pas l’armée américaine… Bref, quand j’étais petit, on jouait tous aux cow-boys et aux Indiens. Voilà comment ça a commencé. »
16 h 🤝 Rencontre (tout public) : Battle entre danseurs et musiciens amérindiens et bretons
Et si les traditions et coutumes amérindiennes avaient des rapports avec les traditions bretonnes quand il s’agit de danser (en cercle), de chanter (a capella) et de s’accompagner en musique (tambour, bombarde et biniou) ? Et si nous les faisions se rencontrer dans le cadre d’un battle tout ce qu’il y a de plus amical ? Danseurs de pow-wow contre cercle celtique ! C’est parti, formez le cercle !!!
En présence de la famille Syrette et Rodney Stanger du Canada versus Jean-Paul Le Blaye et ses 8 invités, danseurs et musiciens bretons.
18 h 15 🗣️ Table ronde (tout public) : L’art du Ledger d’hier à aujourd’hui
L’art comme mode de résistance à l’oppression ? C’est comme cela qu’est né l’art du Ledger, à la fin du XIXe siècle dans les Grandes Plaines. En 2025 le Ledger est encore un mode d’expression et c’est un art qui s’expose dans les grands musées américains. Retour sur son histoire et son actualité. (Voir page 14)
En présence de Miah Chalfant, John Isaiah Pepion et Hervé Duval
20 h 45 🎬 Projection (jeune public – VF) : Buffalo Kids
Ce film espagnol raconte l’histoire, au début du XXe siècle, deux orphelins irlandais, Mary et Tom, qui vont traverser les États-Unis à la recherche de leur oncle. Sur leur chemin, ils rencontreront différentes personnes, plus ou moins fréquentables. Ils se feront aussi des amis pour la vie, chez les Cheyennes.
Au cours de leur épopée, les personnages principaux du film croisent la route de Cheyennes. Afin d’offrir le plus de réalisme possible, de nombreux dessins ont été retravaillés pour coller au plus près à la réalité de cette nation amérindienne, à la fin du XIXe siècle. Par ailleurs, des acteurs cheyennes ont été impliqués dans le doublage et des musiciens cheyennes ont participé à certaines séquences musicales. Enfin, Jordi Gasull a rencontré les chefs du Conseil des Nations Cheyennes à Lame Deer, dans le Montana.
21 h 🎬 Projection (VOSTFR) : Le Dernier des Mohicans
1757. Le film suit Nathanael, orphelin européen élevé parmi les Mohicans, qui est l’un des trois derniers représentants de ce peuple avec son père adoptif et son frère adoptif. Tous trois sauvent le major britannique Duncan et ses protégées Cora et Alice Munro d’une embuscade tendue par le Huron Magua. Celles-ci doivent rejoindre leur père, le colonel Munro, commandant du Fort William Henry. Le groupe se met en route pour le fort.
Pour se glisser dans la peau de Nathaniel Hawkeye du Dernier des Mohicans,
Daniel Day Lewis passa plusieurs semaines seul à vivre comme un ermite au milieu de la nature, en Alabama. « S’il ne chassait pas ce qu’il mangeait, il ne mangeait pas », dira Michael Mann. Lewis a aussi appris
à utiliser un tomahawk, pister les animaux, construire un canoë et se servir de son fameux fusil. A noter qu’après le tournage du film, le comédien a dû se faire soigner parce qu’il souffrait de claustrophobie et d’hallucinations
diverses et variées.
Vendredi 31 octobre
9 h 45 🪶 Atelier (jeune public – 8/14 ans) : Ledger et mandalas
Venez découvrir l’art du Ledger et réaliser le vôtre. Au programme de l’atelier : visite de l’exposition puis création au cinéma de productions inspirées de cet art propre aux Amérindiens.
Atelier animé par l’association Vent d’Images. 12 places, gratuit, matériel fourni. Réservation obligatoire. Durée 2h00.
10 h 45 🤝 Rencontre (tout public) : Cérémonie face à l’océan
Parler des nations amérindiennes et de leurs cultures est une chose. Comprendre, le temps d’un moment de partage, le lien qui les unit à la nature en est une autre. C’est ce moment généralement privé qui sera ici partagé avec ceux qui le souhaiteront, Visages Pâles et Amérindiens.
Rendez-vous à l’ancre de la Point du Conguel à 10h.45
13 h 45 🎬 Projection (tout public – VOSTFR) : Miss Navajo
Crystal Frazier, 21 ans, vit avec sa famille dans une ferme au Nouveau-Mexique . Elle a décidé de participer au concours Miss Navajo Nation, même si elle est un peu sceptique quant à ses chances de gagner. Crystal prend sa participation plus au sérieux lorsqu’elle réalise que, contrairement aux concours de beauté américains classiques, ce concours promeut la nation Navajo , la gagnante représentant la culture et servant de modèle et de porte-parole de la langue et des traditions du peuple Navajo.
Projection suivie d’un échange avec le réalisateur Billy Luther.
Miss Navajo est le premier documentaire réalisé par Billy Luther. Dans ce film, il explore le concours annuel de Miss Navajo, remporté par sa mère en 1966, et les compétences traditionnelles des candidates. Le documentaire
a été présenté en avant-première au Festival du film de Sundance 2007 et a reçu le Prix spécial des fondateurs Michael Moore 2007. Il a été présenté dans plus de 300 festivals et est diffusé dans les écoles, collèges et universités
du monde entier.
13 h 45 🪶 Atelier (jeune public – 8/14 ans) : Perles et mandalas
Découvrez les motifs, les couleurs et les symboles amérindiens en confectionnant des petits bijoux en perles (tissage et autres techniques) que vous pourrez garder ou offrir !
Atelier animé par l’association Vent d’Images. 12 places, gratuit, matériel fourni. Réservation obligatoire. Durée 1h30.
16 h 🗣️ Table ronde (tout public) : Le retour des bisons dans les Grandes Plaines
C’est un puissant symbole pour les peuples autochtones d’Amérique du Nord : après avoir frôlé l’extinction, leur animal totem, le bison, repeuple peu à peu les Grandes Plaines, pour leur bien et celui de l’écosystème. L’histoire
des Amérindiens des Plaines a toujours été étroitement lié à celui des bisons. Leur retour est un marqueur important du XXIe siècle.
En présence de Darnell et Smokey Rides at The Door (qui ont participé à la réintroduction du bison sur les terres Blackfeet).
16 h 30 🪶 Contée (jeune public) : Contée par Histoire de Mots
Des contes inspirés par les légendes amérindiennes, créés et racontés par Martine Mangeot du collectif Histoires de Mots, dans le cadre du partenariat avec Vent d’Images.
A partir de 6 ans, gratuit, réservation obligatoire. Durée : 1 h.
18 h 🎬 Projection (tout public – VOSTFR) : Singing back the buffalo
Les visionnaires, les scientifiques et les communautés autochtones rapatrient les bisons au cœur des plaines nord-américaines qu’ils définissaient autrefois, marquant un tournant pour les nations autochtones, l’écosystème et notre survie collective. Ce documentaire s’attache également à présenter une vision complète du rôle des bisons pour les peuples autochtones. Il a obtenu le prix du meilleur documentaire 2025 au festival Imagine Native de Toronto.
Tasha Hubbard : “En 2016, j’ai été invitée à filmer un transfert historique de bisons dont les ancêtres étaient des bisons orphelins sauvés à la fin du XIXe siècle. Ils étaient sur le point d’être ramenés du parc national d’Elk Island vers leur territoire d’origine, la réserve des Blackfeet, dans le Montana. Ce fut la journée de tournage la plus longue de ma vie : levés à 4 h, prêts à filmer à 5 h, nous avons terminé à la tombée de la nuit avec 87 bisons sains et saufs, de l’autre côté de la frontière canado-américaine, sous la garde des Blackfeet. »
18 h 15🎬Projection (tout public – VOSTFR) : Frybread Face and Me
Années 1990. Benny, qui a grandi à San Diego, est envoyé chez sa grand-mère et d’autres membres de sa famille dans une réserve navajo en Arizona, le temps d’un été. Benny joue à la poupée et est obsédé par Fleetwood Mac. Il se rapproche de sa cousine Dawn, alias Frybread, et apprend à travers elle non seulement l’histoire de sa propre famille, mais aussi celle de sa culture amérindienne. Le film a été produit par l’acteur et cinéaste néo-zélandais Taika Waititi (Thor: Ragnarok, Jojo Rabbit).
C’est le premier film de fiction de Billy Luther qui descend des peuples Navajo, Hopi et Pueblo de Laguna. Luther a étudié le cinéma au Columbia College de Chicago , puis au Hampshire College d’Amherst, dans le Massachusetts. Il a travaillé au Musée national des Indiens d’Amérique du Smithsonian à New York, où il a contribué à la production du Festival du film et de la vidéo amérindiens du musée. Depuis 2022, il a réalisé plusieurs épisodes de la série policière Dark Winds qui se déroule en pays navajo.
20 h 30 🎬 Projection (jeune public – VF) : Les 4 Âmes du Coyote
Des activistes amérindiens s’opposent à un projet d’oléoduc sur leur territoire ancestral. Le soir autour du feu, ils se réunissent autour de leur Grand-Père qui leur fait le récit de la Création. Le conte rappelle à tous la place de l’Homme sur la Terre et son rôle dans la destruction de la nature.
Le réalisateur, hongrois, raconte, pour l’anecdote : « Quand la Hongrie était un pays communiste, derrière le Rideau de fer, notre accès à la culture était très limité : peu de livres, séries et films, mais les livres sur les Indiens étaient très, très populaires auprès des gamins à l’époque. Je crois que c’était même officiel, le régime avait beaucoup de sympathie pour eux parce qu’ils combattaient l’armée américaine, au fond. Et comme les communistes n’aimaient pas l’armée américaine… Bref, quand j’étais petit, on jouait tous aux cow-boys et aux Indiens. Voilà comment ça a commencé. »
20 h 45 🗣️Table ronde (tout public) : Être Amérindien en 2025
En 2025, nombre d’Amérindiens vivent encore dans des « réserves ». Quelle est la vie d’un Amérindien aujourd’hui ? Comment vit la jeunesse amérindienne ? Quel regard leurs aînés portent-ils sur elle ? Quel
futur ? Assimilation ou retour aux sources ?
En présence de Darnell et Smokey Rides at The Door, Miah Chalfant, Shawnee Real Bird, John Pepion, John et Joe Syrette, Tania Bird, Rodney Stanger et Billy Luther
Samedi 1er novembre
9 h 45 🪶 Atelier (jeune public – 8/14 ans) : Ledger et mandalas
Venez découvrir l’art du Ledger et réaliser le vôtre. Au programme de l’atelier : visite de l’exposition puis création au cinéma de productions inspirées de cet art propre aux Amérindiens.
Atelier animé par l’association Vent d’Images. 12 places, gratuit, matériel fourni. Réservation obligatoire. Durée 2h00.
14 h 🗣️ Table ronde (tout public) : Les guérisseurs amérindiens, histoire et pratiques
Qui sont les guérisseurs amérindiens ? Quel rôle, quelle place ont-ils tenus et tiennent-ils aujourd’hui dans leurs communautés ? Comment et avec quoi soignent-ils ? Quelles évolutions au fil des siècles ?
En présence de Darnell Rides at The Door, Joe Syrette et Marc Graciano.
14 h 🪶 Atelier (jeune public 12/16 ans) : L’évolution de l’image des Amérindiens dans la BD francophone
L’image de « l’Indien » dans la BD francophone : des clichés et des visions qui évoluent. Au travers d’explications simples, d’exemples visuels et d’activités participatives, venez découvrir comment la BD francophone a représenté
les Premières Nations d’Amérique au fil du temps !
Atelier animé par Dominique Piazza-Dumay de l’association Vent d’Images. 12 places, gratuit, matériel fourni. Réservation obligatoire. Durée 1h30. Réservé aux enfants de 12 à 16 ans.
16 h 🗣️ Conférence (tout public) : Les Amérindiens : premiers habitants, derniers citoyens ?
Ce n’est qu’en 1924, il y a tout juste un siècle, que les Amérindiens des États-Unis ont obtenu le droit de vote et donc le droit de participer à la vie du pays… dont ils étaient les premiers habitants ! Retour sur une histoire
mouvementée et questionnements sur leur place sous la présidence de Donald Trump.
Conférence de Monique Roux, historienne et conférencière
16 h 🎬 Projection (jeune public – VF) : Buffalo Kids
Ce film espagnol raconte l’histoire, au début du XXe siècle, deux orphelins irlandais, Mary et Tom, qui vont traverser les États-Unis à la recherche de leur oncle. Sur leur chemin, ils rencontreront différentes personnes, plus ou moins fréquentables. Ils se feront aussi des amis pour la vie, chez les Cheyennes.
Au cours de leur épopée, les personnages principaux du film croisent la route de Cheyennes. Afin d’offrir le plus de réalisme possible, de nombreux dessins ont été retravaillés pour coller au plus près à la réalité de cette nation amérindienne, à la fin du XIXe siècle. Par ailleurs, des acteurs cheyennes ont été impliqués dans le doublage et des musiciens cheyennes ont participé à certaines séquences musicales. Enfin, Jordi Gasull a rencontré les chefs du Conseil des Nations Cheyennes à Lame Deer, dans le Montana.
18 h 🤝 Rencontre (tout public) : Guérisseurs traditionnels amérindiens et druides bretons
Lien à la nature, aux animaux, organisation de cérémonies cultuelles, pratiques transmises de génération en génération, et si les pratiques et croyances des deux côtés de l’océan atlantique avaient finalement des points communs ? Si finalement tous les peuples racontaient la même histoire avec juste des mots différents ?
En présence de Darnell Rides at The Door, Joe Syrette et Pascal Lamour
21 h 🎬 Projection (tout public – VF) : La Reconquête de l’Ouest
Dans l’Ouest américain, l’urgence climatique est déjà palpable. Et les communautés natives américaines sont à l’avant-garde du combat. Face à l’échec du modèle occidental à gérer les ressources naturelles, les premiers habitants reprennent possession de leurs terres et de leurs pratiques traditionnelles. Avec eux, l’Amérique découvre une nouvelle vision du rapport de l’homme avec la nature. Ce film est un road-movie à la rencontre de celles et ceux qui mènent cette reconquête tribale et écologique. Une Reconquête de l’Ouest à l’envers.
Projection suivie d’un échange avec la réalisatrice
Virginie Goubier a d’abord été Journaliste Reporter d’Images à Paris avant de partir vivre à San Francisco en 2011. Pendant 10 ans, elle est correspondante pour les médias français et européens et commence à travailler sur des productions magazines et documentaires pour ARTE notamment. En 2021, elle se lance dans l’écriture et le tournage de son premier documentaire sur les traces des communautés Natives Américaines. Le film sera diffusé en 2024 sur Ushuaïa TV.
21 h 15 🎬 Projection (tout public – VOSTFR) : Singing back the buffalo
Les visionnaires, les scientifiques et les communautés autochtones rapatrient les bisons au cœur des plaines nord-américaines qu’ils définissaient autrefois, marquant un tournant pour les nations autochtones, l’écosystème et notre survie collective. Ce documentaire s’attache également à présenter une vision complète du rôle des bisons pour les peuples autochtones. Il a obtenu le prix du meilleur documentaire 2025 au festival Imagine Native de Toronto.
Tasha Hubbard : “En 2016, j’ai été invitée à filmer un transfert historique de bisons dont les ancêtres étaient des bisons orphelins sauvés à la fin du XIXe siècle. Ils étaient sur le point d’être ramenés du parc national d’Elk Island vers leur territoire d’origine, la réserve des Blackfeet, dans le Montana. Ce fut la journée de tournage la plus longue de ma vie : levés à 4 h, prêts à filmer à 5 h, nous avons terminé à la tombée de la nuit avec 87 bisons sains et saufs, de l’autre côté de la frontière canado-américaine, sous la garde des Blackfeet. »
Dimanche 2 novembre
11 h 🎬 Projection (tout public – VOSTFR) : Miss Navajo
Crystal Frazier, 21 ans, vit avec sa famille dans une ferme au Nouveau-Mexique . Elle a décidé de participer au concours Miss Navajo Nation, même si elle est un peu sceptique quant à ses chances de gagner. Crystal prend sa participation plus au sérieux lorsqu’elle réalise que, contrairement aux concours de beauté américains classiques, ce concours promeut la nation Navajo , la gagnante représentant la culture et servant de modèle et de porte-parole de la langue et des traditions du peuple Navajo.
Miss Navajo est le premier documentaire réalisé par Billy Luther. Dans ce film, il explore le concours annuel de Miss Navajo, remporté par sa mère en 1966, et les compétences traditionnelles des candidates. Le documentaire
a été présenté en avant-première au Festival du film de Sundance 2007 et a reçu le Prix spécial des fondateurs Michael Moore 2007. Il a été présenté dans plus de 300 festivals et est diffusé dans les écoles, collèges et universités
du monde entier.
11 h 🪶 Atelier (jeune public) : L’art de l’illustration avec Kiko
L’illustrateur jeunesse Kiko animera un atelier d’une heure avec des jeunes à partir de 8 ans. Gratuit, matériel fourni. Sur inscription préalable. Atelier animé par Kiko, assisté par l’association Vent d’Images.
14 h 🪶 Atelier (jeune public – 8/14 ans) : Perles et mandalas
Elle a décidé de participer au concours Miss Navajo Nation, même si elle est un peu sceptique quant à ses Découvrez les motifs, les couleurs et les symboles amérindiens en confectionnant des petits bijoux en perles (tissage et autres techniques) que vous pourrez garder ou offrir !
Atelier animé par l’association Vent d’Images. 12 places, gratuit, matériel fourni. Réservation obligatoire. Durée 1h30.
14 h 🗣️ Table ronde (tout public) : Attraits et influences des cultures amérindiennes
Dès que les premiers Européens ont posé le pied en Amérique, la curiosité pour les peuples autochtones s’est traduite en romans, essais, photographies, tableaux et plus tard films. Cette curiosité existe toujours en 2025. Elle
a pris d’autres formes, relaye d’autres questions, parmi lesquelles une revient en boucle : qu’est-ce que les peuples autochtones peuvent apporter à nos civilisations souvent en manque de repères ? Qu’ils soient cinéaste,
photographe, dessinateur ou écrivain, nos invités tentent à travers leurs œuvres d’aller chercher des réponses.
En présence de Virginie Goubier, Marc Graciano, Kiko et Maurice Rebeix.
16 h 🎬 Projection (VF) : Le Dernier des Mohicans
1757. Le film suit Nathanael, orphelin européen élevé parmi les Mohicans, qui est l’un des trois derniers représentants de ce peuple avec son père adoptif et son frère adoptif. Tous trois sauvent le major britannique Duncan et ses protégées Cora et Alice Munro d’une embuscade tendue par le Huron Magua. Celles-ci doivent rejoindre leur père, le colonel Munro, commandant du Fort William Henry. Le groupe se met en route pour le fort.
Pour se glisser dans la peau de Nathaniel Hawkeye du Dernier des Mohicans,
Daniel Day Lewis passa plusieurs semaines seul à vivre comme un ermite au milieu de la nature, en Alabama. « S’il ne chassait pas ce qu’il mangeait, il ne mangeait pas », dira Michael Mann. Lewis a aussi appris
à utiliser un tomahawk, pister les animaux, construire un canoë et se servir de son fameux fusil. A noter qu’après le tournage du film, le comédien a dû se faire soigner parce qu’il souffrait de claustrophobie et d’hallucinations
diverses et variées.
16 h 🎬 Projection (tout public – VF) : Indian Relay, les galops du renouveau + États-Unis : une rivière à saumon miraculeuse
Depuis près de cent ans aux Etats-Unis, les tribus amérindiennes des Grandes Plaines s’affrontent lors de courses de chevaux extrêmes, appelées Indian Relay. Rencontrez Talliah et Cody, deux jeunes Amérindiens qui sont des stars
de leur discipline.
Les Peuples du Saumon vivent aux abords de la Columbia River. Ici, le saumon est si abondant qu’ils en ont fait leur totem, le socle de toute leur culture. Mais la Columbia River est aussi l’épicentre d’une épopée industrielle.
Présentation de la projection par la réalisatrice Virginie Goubier.
Sur une distance de 2,41 kilomètres, le cavalier lancé à grand galop monte son cheval à cru et doit changer trois fois de monture. Les chutes sont fréquentes, car c’est un véritable exploit que de garder l’équilibre sur une bête lancée à plus de 60 kilomètres/heure. Mais les accidents les plus dangereux sont les télescopages entre chevaux au moment des changements de monture. Les blessures sont nombreuses et parfois fatales.